Une tartiflette en famille :-)


Une recette simple de « tartiflette en famille », ou comment se faire plaisir sans avoir l’impression de cuisiner…

Aujourd’hui j’avais plusieurs envies : manger quelque chose de bon car le temps dehors ne permettait pas de sortir (eh oui je suis une gourmande ;-)…), faire quelque chose qui ferait plaisir aux miens au moins du point de vue culinaire et en même temps ne pas avoir l’impression que je cuisine.

Il n’est pas facile de concilier tous ces désirs en même temps et je suis sûre qu’il y aura parmi vous des gens qui vont se reconnaître…

Il n’y a pas longtemps, quelqu’une me disait qu’elle n’aime pas cuisiner… En effet, il s’agit d’une personne que j’aimerais bien appeler amie, mais comme j’aime bien être précise dans les paroles que j’emploie et que pour l’instant la réalité fait qu’on ne soit pas amies et que l’amitié se construit à deux, je préfère m’en tenir à « quelqu’une ». De toute manière la qualité de cette personne n’est pas importante dans cet article, mais pourra le devenir pour un autre que j’écrirai peut-être un jour sur l’amitié…

Dans cet article le sujet principal reste « la tartiflette » qui est un plat simple, rapide et agréable à faire… Même quand on n’a pas envie de cuisiner. Il suffit de ne pas vraiment cuisiner. Mais comment peut-on « faire sans faire », me demanderez- vous ?

En fait il y a plusieurs manières. Aujourd’hui je n’ai pas planifié de faire cette recette, en choisissant la spontanéité. Quoi de plus naturel que de continuer à faire ce qu’on était en train de faire tout en cuisinant en même temps?

En espèce, j’étais en train de lire. De lire un livre « sérieux » comme je n’ai pas pu lire depuis longtemps… un roman pour « les adultes ». Je ne connais pas vraiment la cause de ce blocage, car il s’agit bien d’un blocage, je l’ai bien identifié, encore faut-il trouver la cause… Je la chercherai peut-être avec vous dans un article prochain 😉

Comme le fait de lire un tel livre qui avait réussi à capter mon attention ne s’est pas produit depuis longtemps, j’avais bien sûr envie de continuer et pas de cuisiner une tartiflette 🙂

Cependant l’envie de manger quelque chose de bon était elle aussi assez forte et puis l’envie de ne pas servir une pizza surgelée à mes deux chéris était elle aussi assez réelle. Par conséquent, j’ai cherché et trouvé une solution qui pouvait répondre à toutes les exigences et en plus qui ne donnerait pas trop de travail aux autres non plus, car il faut respecter les envies des autres aussi 😉

J’ai demandé alors à mon fils de peler des patates dès que son dessin animé sera fini et comme tout se négocie malheureusement dans ce monde, il a obtenu un autre dessin animé en échange de « ce service ».

Avec mon mari ce fut plus simple car plus d’une vingtaine d’années de vie commune nous ont permis de lire les pensées de l’autre, par conséquent il est venu tout seul pour me demander en quoi il pouvait aider. La réponse fut simple et courte : peler deux oignons et les couper.

Pendant qu’ils ont fait cela j’ai continué à lire mon livre… alors que j’étais déjà « en train de cuisiner ». Il faut dire qu’il y a peu de gens qui sont vraiment passionnés par le fait de faire la cuisine… il y en a, mais tellement peu. Je pense même qu’il y a beaucoup plus de personnes qui détestent faire la cuisine, comme la personne dont je parlais en début de mon récit… D’ailleurs, je crois que j’en faisais partie quand j’étais jeune pour être tout à fait sincère. J’avais mes raisons que je connaissais bien… de mon enfance quand ma chère maman, pour me programmer peut-être pour être une bonne cuisinière ( ?), m’obligeait à faire un gâteau un dimanche sur deux. Le comble est que cela m’amusait de faire des gâteaux quand j’étais petite fille… par conséquent je l’aurais fait par plaisir si ce n’était pas devenu une obligation. Evidemment qu’elle ne se rappelle plus et qu’elle pense que j’exagère… Peut-être que j’exagère aussi… à cause du fait que mon enfance n’a pas été vraiment une enfance. Mais là encore je m’éloigne du sujet, alors je vais revenir à ma tartiflette.

Une fois que les ingrédients étaient préparés : 6-8 patates pelées et lavées et 2 oignons pelés et coupés… ce qui a du leur prendre peut-être maximum 10-15 minutes, j’ai pu finir le chapitre que j’étais en train de lire, venir et mettre à chauffer le four.

Couper en dés les patates pendant que vous avez mis sur le feu une poêle avec de l’huile d’olive (couvrir le fond de la poêle) et les oignons. Une fois les patates coupées, mettez les dans la poêle et mélangez de temps en temps. Après 2-3 minutes rajouter des lardons (nature ou fumés) et laissez encore 3 minutes en mélangeant de temps en temps. Vous n’êtes pas du tout obligée de rester debout à côté votre poêle ! Pensez donc à votre confort, surtout quand vous faites des choses qui ne vous passionnent pas 😉 (repassage, cuisine, couture, etc.). Je me suis assise et j’ai préparé dans un bol 2 œufs battus avec de la crème fraîche (3-4 cuillères).

Versez dans un plat en verre qui va au four vos patates/oignons/lardons et ensuite par-dessus le mélange du bol.  Ensuite en fonction de ce que vous avez dans votre frigo comme fromage, improvisez. Il est vrai que certains vont trouver que c’est un sacrilège de ne pas utiliser tel ou tel fromage pour faire une vraie tartiflette, mais ce n’est pas la peine de vous en faire. Je vous assure qu’elle sera tout aussi bonne avec du brie. D’ailleurs j’avais dans mon frigo du fromage spécial tartiflette, mais j’ai préféré mettre d’abord le brie qui devait être fini et ensuite j’ai complété avec l’autre fromage.

Enfournez pendant 25 minutes et vous voyez le résultat dans la photo d’à côté. Le goût était pas mal aussi et tout le monde a pu se régaler… peut-être un peu moins mon fils qui a eu droit a une discussion philosophique de ses parents qui ont essayé de lui expliquer une fois de plus que les « mots peuvent blesser » et que le fait de s’en soucier est non seulement un signe de respect par rapport à l’autre, mais un souci permanent quand on affirme aimer quelqu’un…

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Voila donc ma recette simple de tartiflette que je vous recommande de faire en famille. Je ne vous garantis pas que cela vous fera aimer « cuisiner » car il paraît que c’est une « maladie » grave, mais un pas pour votre guérison si vous détestez cette occupation et certainement un régal pour vous et votre famille, surtout si elle est dégustée ensemble. Le goût en sera différent car tout le monde a cuisiné cette tartiflette pour le plaisir des papilles de chacun 😉

En attendant de vous revoir sur ce blog, je vous souhaite bon appétit !

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